Journée mondiale de l'enfance : une raison de faire la fête ?

Et vous, laisseriez-vous un enfant dormir, ne serait-ce qu’une nuit, dans la rue ?

C’est une idée qu’il est difficile de concevoir. Et pourtant, aujourd’hui, en Belgique, en raison d’un cruel manque d’accueil, il existe encore un nombre important de mineurs se retrouvant à la rue. Cela n’est pas sans conséquence, le risque de tomber dans la violence ou dans des dépendances étant élevé pour ce public particulièrement vulnérable.

En cette journée internationale des droits de l’enfant, il convient ainsi de rappeler que les droits des enfants englobent aussi les droits des mineurs migrants, accompagnés ou non. En effet, comme le stipule la convention internationale des droits de l’enfant – par ailleurs signée par la Belgique – c’est l’intérêt supérieur de l’enfant qui prime, comme indiqué en l’article 3 de la convention précitée. L’Etat belge est dans l’obligation de leur offrir protection, comme mentionné au sein de l’article 20 de la présente convention, qui spécifie ainsi que : « tout enfant qui est temporairement ou définitivement privé de son milieu familial, ou qui dans son propre intérêt ne peut être laissé dans ce milieu, a droit à une protection et une aide spéciales de l'Etat ».

En ce jour consacré aux droits de l’enfant, n’oublions pas ces enfants qui ont, comme tous les autres enfants, le droit d’être protégés par l’Etat.